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Services de garde scolaires: un besoin critique de personnel

ÉCOLES. Alors que plus d’une soixantaine de postes sont à combler dans la région, les commissions scolaires devront redoubler d’inventivité pour recruter en services de garde alors que les horaires de travail sont souvent entrecoupés.

Une pancarte signalant que la Commission scolaire des Premières-Seigneuries est en recrutement pour du personnel en service de garde est bien visible à l’école primaire de la Primerose, à Beauport.

(Photo Métro Média – Thaïs Martel)

Le métier d’éducateur en service de garde en milieu scolaire est relativement peu connu. On parle davantage des services de garde à la petite enfance que de ces professionnels qui s’occupent et animent les enfants de niveau primaire avant, entre et après leurs cours. La très grande majorité des élèves du primaire vont au service de garde: on parle de 86% des élèves qui le fréquentent de façon régulière à la Commission scolaire des Découvreurs, 82% pour la Commission scolaire des Premières-Seigneuries et 81% pour la Commission scolaire de la Capitale de façon régulière ou sporadique.

En tout, 22 postes sont à combler à la Commission scolaire des Découvreurs, 32 postes à la Commission scolaire des Premières-Seigneuries et 15 à la Commission scolaire de la Capitale.

«Le secteur d’emploi n’est pas facile à cause des horaires discontinus, surtout si la personne n’habite pas près de l’école», mentionne Alain Vezina, responsable des communications pour la Commission scolaire des Découvreurs. M. Vezina fait savoir que la banque de remplacement est souvent utilisée à son maximum et qu’il y a un gros roulement de personnel.

À la Commission scolaire des Premières-Seigneuries, on attribue également la pénurie de main d’œuvre au plein emploi dans la région et au fait que la Commission scolaire est en pleine expansion. «On a eu 2000 élèves supplémentaires depuis quatre ans», fait valoir Isabelle Bédard-Brûlé, responsable des communications.

«Les horaires à temps partiel sont difficiles à combler. Les écoles où on manque le plus de personnel sont celles dans le nord de notre territoire, à Saint-Gabriel et Sainte-Catherine-de-la-Jacques-Cartier. Probablement parce que les écoles sont plus excentrées», indique quant à elle Marie-Élaine Dion, responsable des communications pour la Commission scolaire de la Capitale.

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Rétention de personnel

Les Commissions scolaires de la région essaient d’aménager le plus possible les horaires de travail pour les employés du service de garde. «On essaie de garder des horaires continus, on envisage différentes solutions comme faire de l’animation à la bibliothèque de l’école pour étendre l’horaire», souligne M. Vezina. Même effort du côté de la Commission scolaire des Premières-Seigneuries.

Critères de recrutement assouplis

À la Commission scolaire des Premières-Seigneuries, l’attestation d’études professionnelles en service de garde est nécessaire. Toutefois, les besoins sont si grands que l’employeur accepte les personnes en formation tant qu’elles s’engagent à terminer le programme. Du côté de la Commission scolaire des Découvreurs, un minimum d’expérience en lien avec l’emploi est exigé. «Mais on prend des étudiants qui sont à l’université en rapport avec le domaine. Ça varie beaucoup d’une personne à l’autre pour les critères», insiste M. Vezina. À la Commission scolaire de la Capitale, on demande une Attestation d’études professionnelles en service de garde ou au moins la scolarité du secondaire terminée combinée avec un an d’expérience.

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