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DPJ: forcés à rester ou revenir au travail

Photo: Métro Média

Quel que soit le domaine de travail, il m’apparaît non-productif de forcer des employés à rester ou revenir au travail. C’est pourtant le cas de travailleurs sociaux et des agents de ressources humaines attitrés à la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) pour la plupart à bout de forces et dont la charge de travail et le manque de soutien professionnel ont fait en sorte qu’ils ont décidé de quitter.

Selon le syndicat, le retour et la rétention «forcés» des employés à la DPJ vient d’une directive du ministre Lionel Carmant appuyée par l’arrêté ministériel lié à la COVID-19, afin d’éliminer complètement la liste d’attente du Centre jeunesse de Québec.

À mon sens, je suis porté à penser qu’il est inhumain de troquer la sécurité des enfants de la DPJ contre un retour forcé au travail. Cela équivaut à une forme de chantage psychologique qui n’a aucunement sa place dans de saines relations de travail avec un employeur

Si, et c’est ce qui semble être le cas, le CIUSSS de la Capitale-Nationale manque de personnel, ce n’est surement en usant d’une telle méthode coercitive qu’il arrivera à créer un climat propice au travail dans les DPJ, l’’employeur laissant présager qu’un employé qui désirerait travailler dans une DPJ risquerait de ne plus pouvoir en sortir s’il en manifeste l’intention.

Conséquemment, il appartient au CIUSSS d’embaucher les ressources nécessaires pour assurer un climat de travail sain… Peut-être que, dans de telles circonstances, la rétention du personnel serait accrue!

 

Henri Marineau, Québec

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