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Dominique Anglade marque des points

Photo: Métro Média

À quelques jours de la Journée internationale des femmes le 8 mars, la cheffe du Parti libéral du Québec, Dominique Anglade, lance un cri d’alarme à l’effet que les femmes sont les grandes perdantes de la pandémie avec preuves à l’appui.

Madame Anglade cite, notamment, le manque criant de places en garderie causant de facto la perte d’emplois pour les mères qui doivent demeurer à la maison, l’attribution de contrats publics majoritairement accordés aux hommes, et l’impact négatif de certains projets de loi sur les femmes, notamment le projet de loi 84 sur l’indemnisation des victimes d’actes criminels.

De plus, la cheffe libérale signale que, depuis le début de la pandémie, les premiers secteurs touchés par des pertes d’emplois massives, soit en hôtellerie, en restauration, en hébergement et en culture, ont été des domaines où la présence des femmes était prédominante. C’est sans compter les services essentiels en santé et en éducation où ce sont majoritairement des femmes qui ont dû composer avec des conditions de travail difficiles.

À mon avis, Dominique Anglade marque des points eu égard à ses critiques envers le gouvernement Legault sur la place des femmes dans ses priorités. Conséquemment, je ne peux que me ranger de son côté lorsqu’elle affirme que le gouvernement devrait procéder à une analyse différenciée selon les sexes, une grille d’analyse qui lui permettrait d’éviter que ses lois aient un impact différent, voire plus préjudiciable, sur les femmes.

Henri Marineau

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