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Bozo les culottes nous a quittés

Photo: Métro Média

Un monument de l’espace culturel québécois en la personne de Raymond Lévesque s’est éteint à l’âge de 92. Sa chanson fétiche Quand les hommes vivront d’amour a fait le tour de la francophonie tel un message d’espoir en l’amour humain. Qui, parmi les plus âgés, n’a pas fredonné les paroles de cette chanson au moins une fois dans sa vie?

Pendant 50 ans, Raymond Lévesque est passé par toute la gamme des métiers reliés à la chanson, que ce soit auteur, compositeur, interprète, monologuiste, acteur, cofondateur de l’une des premières boîtes à chansons au Québec, mais aussi dramaturge, poète, polémiste et conteur à ses heures.

Toutefois, ce qui m’a toujours frappé chez le personnage de Raymond Lévesque, c’est son humilité face à ses succès et son émerveillement face à la beauté de la vie. Muni de son traditionnel chapeau, le sourire légendaire du poète chantant nous amenait dans ses joies et ses peines avec un doigté digne d’un magicien.

Enfin, je ne peux pas terminer ce petit billet sans mentionner son engagement politique constant pour l’accession du Québec à son statut de pays. À cet effet,   en 2005, dix ans après la deuxième défaite du Oui lors du référendum sur la souveraineté du Québec, il avait refusé, pour des motifs politiques et idéologiques, le prix du Gouverneur général du Canada pour les arts de la scène.

M.Lévesque, vous ferez toujours partie de l’imaginaire collectif des Québécoises et des Québécois… Un immense merci pour avoi su traverser le temps tout en demeurant jeune de cœur et d’esprit!

Henri Marineau, Québec

 

 

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