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L’isolement, un virus dévastateur

Photo: Métro Média

À tous les jours depuis bientôt un an, tel un glas fatidique, on entend le nombre de décès au Québec liés à la pandémie du coronavirus. Toutefois, les souffrances, voire la mort, causées par l’isolement, ce virus mal connu et dévastateur, passent malheureusement trop souvent sous silence. Aucun vaccin n’existe pour tuer l’isolement, seul le contact humain chaleureux ayant le pouvoir de combattre les méfaits pervers du vieillissement.

Le 11 mars, le premier ministre a annoncé la tenue d’une journée de commémoration en hommage aux victimes de la COVID-19. Mais qu’en est-il des victimes dont l’isolement a aussi eu raison de leur vie ? Malheureusement, aucune statistique ne fait état de cette triste réalité.

À toutes les fois que l’on vient à bout du coronavirus, un patient récupère peu à peu sa santé. Toutefois, lorsqu’un neurone est attaqué par l’isolement, apparaissent des séquelles irréversibles et permanentes sur la santé mentale et physique, étant scientifiquement prouvé que le stress chronique causé par l’isolement attaque pernicieusement le système immunitaire et contribue à augmenter le risque de morbidité, voire de mortalité.

Le 11 mars prochain, nous devons avoir aussi un devoir de mémoire envers les victimes décédées après avoir contracté le virus de l’isolement, un dommage collatéral de la pandémie dont on parle si peu alors qu’il est l’un des plus dévastateurs.

 

Henri Marineau, Québec

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