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Pourquoi ne pas abolir la monarchie?

Photo: Métro Média

La démission de la gouverneure générale Julie Payette remet sur la table pour une énième fois la pertinence de conserver les liens monarchiques avec la Reine d’Angleterre, la dernière occasion où le sujet a fait les manchettes remontant au départ pour le moins turbulent de Lise Thibault à titre de lieutenant-gouverneure du Québec.

À cet effet, je me souviens d’un certain 1er janvier 2017 où, bien assis devant mon petit écran, je vois soudain apparaître le visage de la Reine Élisabeth II qui, dans son style grandiloquent, vient souhaiter un bon 150ième anniversaire à tous ses sujets canadiens.

Et là où le bât blesse avec acuité avec cette chose étrange qu’est la monarchie au Canada, ce n’est qu’aucun des défenseurs du nationalisme canadien ne la remette en question d’aucune manière. Force est de constater que nos leaders d’opinion disposent d’un imaginaire politique pour le moins pauvre pour s’accommoder d’un souverain étranger comme chef d’État.

La simple idée d’un pouvoir transmis héréditairement n’a évidemment aucun sens de nos jours. À mon sens, il faudrait remplacer le gouverneur général par un président d’ici, un personnage officiel sans réel pouvoir décisionnel, mais qui incarne l’État et assure la passation des pouvoirs de manière ordonnée, à la condition, bien sûr, d’obtenir une modification constitutionnelle qui présuppose l’unanimité des provinces… Et ça, c’est un gros caillou dans le soulier de nos élus!

Henri Marineau, Québec

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