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Haro sur les infanticides!

Photo: Métro Média

À chaque occasion où j’apprends qu’un enfant a été maltraité jusqu’à ce que mort s’ensuive, je sens monter en moi un afflux d’émotions qui oscillent entre la colère, la douleur et l’incompréhension. Mais pourquoi, me dis-je, encore une innocente et vulnérable victime? Où est le chainon manquant pour que cet enfant soit passé entre les mailles du système?

La dernière en liste, une fillette de 7 ans de Laval, était en arrêt cardiorespiratoire à son arrivée à l’hôpital qui n’a pu que constater le décès. La victime portait des traces de brûlures infligées avec de l’eau bouillante quelques jours avant sa mort. La fillette avait également un bras cassé et des ecchymoses.

Or, dans la grande majorité des cas d’infanticides, un chainon revient de façon presque récurrente, la présence de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) dans le dossier de l’enfant. De fait, la petite Lavalloise était sur le radar de la DPJ. Un dossier à son sujet avait même été ouvert cet automne après une rencontre avec la fillette. Quoiqu’il soit encore trop tôt pour spéculer sur des ratés possibles des intervenants de la DPJ, on peut quand même s’interroger sur le fil des événements entre l’ouverture du dossier et le macabre meurtre de la fillette

La Commission spéciale sur les droits des enfants et la protection de la jeunesse (CSDEPJ) déposera son rapport final le 30 avril 2021. J’ose espérer que ses recommandations sauront apporter des solutions aux lacunes inhérentes à ces infanticides inacceptables dans une société qui devrait, en principe, disposer de « tous » les moyens pour protéger ses enfants!

Henri Marineau, Québec

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