Soutenez

La DPJ à nouveau mise en cause

Photo: Métro Média

C’est un cri de désespoir sur un fond de colère qu’Émilie Arsenault, la mère des deux enfants de 5 ans et de 2 ans assassinés par leur père, Michaël Chicoine, à Wendake le mois dernier, a lancé devant les médias le 15 novembre.

« Je suis en colère contre notre Québec qui se dit doté d’un système de protection à l’enfance. Moi, quand j’ai fait appel à la DPJ pour protéger mes propres enfants, il était où ce système de protection-là ? Pourquoi on ne m’a pas entendue ? Pourquoi tous les signalements pour mes amours n’ont pas été reconnus malgré tout notre bon vouloir ? »

Et oui, en fait, pourquoi la DPJ n’a-t-elle pas entendu l’appel à l’aide de la mère des deux malheureuses petites victimes? Où est le maillon manquant dans la chaîne de communication? Jusqu’à quand des parents effondrés par la douleur devront-ils jouer dans ce scénario horrible?

« Quand on décide de porter plainte, ce n’est pas deux mois plus tard que la police doit nous téléphoner pour faire le suivi. La violence, ça ne prend pas de congé, elle est à nos portes 24 heures sur 24, 365 jours par année », lance Émilie Arsenault… Un autre cri d’alarme dans le désert?

Henri Marineau, Québec

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.