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Robotshop dans la mire de l’OQLF

Le PDG de la boutique en ligne Robotshop, Mario Tremblay, dont le siège social est à Mirabel, est dans la mire de l’Office québécois de la langue française (OQLF) qui exige que ses produits soient offerts en français, ce qui irrite au plus haut point l’homme d’affaires. Le hic, c’est que son entreprise est en opération depuis 2003 et que jamais il n’a reçu une telle directive de l’OQLF depuis lors, une situation que M. Tremblay n’arrive pas à s’expliquer.

Or l’article 51 de la Charte québécoise de la langue française stipule clairement que « toute inscription sur un produit, sur son contenant ou sur son emballage, sur un document ou objet accompagnant ce produit, y compris le mode d’emploi et les certificats de garantie, doit être rédigée en français ».

Par ailleurs, c’est bien connu, le nouveau ministre responsable de la Langue française, Simon Jolin-Barrette, a bien l’intention de faire appliquer les articles de la Charte québécoise de la langue française qui, avouons-le, a souffert depuis des années d’un laxisme pour le moins inacceptable de la part des ministres responsables antérieurs.

L’entreprise RobotShop est inscrite à l’Office et, comme prévu par la Charte, elle doit réaliser une démarche de francisation. À cet effet, l’Office a offert son aide et son soutien à l’entreprise dans ses efforts de francisation et souhaite pouvoir le faire en pleine collaboration. À mon sens, le processus de francisation de Robotshop doit suivre normalement son cours tel que stipulé par la Charte québécoise de la langue française.

Henri Marineau

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