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Combien d’enfants devrons-nous encore pleurer?

Le rapport de la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) rendu public le 11 août eu égard au décès de la fillette de Granby en avril 2019 est accablant. L’enquête fait état de ratés tout au cours du processus qui avait pour objectif ultime de protéger la vie de cette enfant martyre de 7 ans.

D’entrée de jeu, laissons la parole à la vice-présidente de la CDPDJ, Suzanne Arpin, qui lance un véritable cri d’alarme en faveur de la protection des enfants: « Combien d’enfants devrons-nous encore pleurer, combien d’enfants allons-nous laisser être victimes de maltraitance, victimes de notre tendance à banaliser l’inacceptable?… Quand notre système de protection, au-delà des mots, prendra-t-il le parti des enfants et de leurs droits? »

Parmi les recommandations de la Commission, je retiens celle-ci : que le point de vue de l’enfant soit pris en compte par la DPJ. À ce sujet, une chanson dit fort à propos : « On a mis quelqu’un au monde, on devrait peut-être l’écouter ». En réalité, qui de mieux que l’enfant maltraité est le mieux placé pour faire part des sévices qu’il subit de la part des personnes qui sont supposément censés le protéger?

En bref, un tel climat d’horreur est le reflet d’une structure organisationnelle malade, gangrenée, sclérosée. Les belles promesses sont devenues caduques. Vivement des gestes concrets, M. Legault, si vous voulez renverser la « tendance à banaliser l’inacceptable ».

 

Henri Marineau, Québec

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