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#Je M’excuse

Incroyable le nombre de fois où l’agresseur s’est excusé auprès de sa victime suite à la vague de dénonciations pour harcèlement et agression sexuelle qui sévit au Québec depuis quelque temps. À tel point qu’on pourrait qualifier ce mouvement de
#Je M’excuse.

À cet effet, un vieil adage dit que « faute avouée est à moitié pardonnée ». Dans les cas qui nous concernent, je suis prêt à parier que les excuses de leurs agresseurs n’ont pas contribué à obtenir l’absolution de leurs victimes de facto.

Messieurs, si votre comportement envers les femmes était digne du respect auquel elles ont droit, vous ne seriez pas tenus de vous plier à de « plates » excuses qui risquent de couler comme de l’eau sur le dos d’un canard.

Les excuses sont toujours la conséquence d’une attitude ou d’un geste réprobateur qui ont l’effet d’un cataplasme sur la blessure infligée à la victime… Elles ne guérissent pas, elles ne font que procurer un semblant de libération à l’agresseur.

La morale de cette histoire : pensez aux conséquences de vos gestes « avant » d’agir, messieurs. De cette façon, vos excuses seront inutiles… et la dignité des femmes ne s’en portera que mieux!

Henri Marineau, Québec

 

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