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Au sujet du déconfinement des lieux de culte

L’archevêque de Québec, le cardinal Gérald Cyprien Lacroix, n’a pas mâché ses mots eu égard à « … l’impression que les autorités gouvernementales et la Santé publique ne nous prennent pas au sérieux et qu’ils veulent ignorer notre existence » tout en ajoutant que les croyants ont « le droit d’être considérés avec respect et non ignorés ou relégués à l’item VARIA. »

Signe des temps? La pratique religieuse est de plus en plus délaissée au Québec, les églises sont presque vides. Le cardinal aura beau invoquer que « les communautés de foi sont un service essentiel », force est de constater que la pratique religieuse s’est considérablement amenuisée depuis des décennies.

À sa défense, on peut comprendre la frustration du cardinal lorsqu’il fait remarquer que « même les casinos ont obtenu avant nous le droit d’accueillir 250 personnes… et que la vente d’alcool et de cannabis a été jugée un service essentiel tout au long de la pandémie ».

Depuis longtemps, les lieux de culte avaient proposé des protocoles pour pouvoir reprendre leurs cérémonies en temps de COVID-19, tout en respectant les règles sanitaires. Dans ces circonstances, je suis d’avis que la Santé publique a péché par négligence, voire par condescendance, en ignorant cavalièrement les doléances des autorités religieuses.

 

Henri Marineau, Québec

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