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Vibrant témoignage de Régis Labeaume à son père

En lisant le témoignage émouvant du maire de Québec, Régis Labeaume, à l’occasion du décès de son père, je n’ai pu m’empêcher d’y percevoir des similitudes frappantes avec les émotions que j’ai vécues à la mort de mon propre père, et j’ajouterais de centaines de milliers de fils qui ont vécu une relation distante avec leur père et qui, pour certains d’entre eux, ont vécu le privilège de s’approcher de lui quelque temps avant sa mort.

« Lui et moi avons vécu un classique. Je l’ai découvert à 86 ans. Il est mort à 86 ans. Deux existences, un grand silence. Jusqu’à tout récemment. Que dire… Il était de son époque, et moi de la mienne. Un, conséquence de l’autre, ou vice versa. C’est bête mais c’est comme ça. Je l’ai touché pour la première fois, il y a quelques mois. Et frôlé, peut-être caressé, il y a quelques jours. Pendant son inconscience. C’est moche mais c’est comme ça. », écrit M. Labeaume sur sa page Facebook quelques heures après la mort de son père, Maurice Labeaume, à l’âge de 86 ans.

C’était comme ça à l’époque. Le père incarnait l’autorité. Et l’autorité, ça ne se contestait pas. Je suis convaincu que Régis Labeaume admirait profondément son père et, comme moi, l’aimait tendrement sans jamais avoir osé lui dire, sans jamais osé lui toucher sauf à la toute fin « pendant son inconscience »…

Perdre un père, peu importe son âge, c’est un peu un morceau de notre être qui prend son départ, notamment pour un fils. Uni avec vous, M. Labeaume, pendant cette période de grande tristesse, je vous offre mes condoléances les plus sincères ainsi qu’à toute votre famille!


Henri Marineau, Québec

 

 

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