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Se sentir coupable d’être blanc

En regardant un reportage, j’ai été frappé par le commentaire d’un jeune américain qui avouait combien il se sentait coupable d’être blanc quand il était confronté aux actes de barbarie de la part des policiers blancs envers les afro-américains alors que lui n’était nullement assailli de la sorte par un policier… parce qu’il était blanc.

Quand un jeune de race blanche en est rendu à exprimer avec un malaise aussi amer le racisme systémique qui gruge telle une gangrène depuis des décennies la cohabitation entre les policiers et les Noirs, c’est dire à quel point la cicatrice est profonde et douloureuse.

Par ailleurs, ce n’est surement pas le discours incendiaire de Donald Trump qui contribuera à faire diminuer les tensions Loin de là, il ne fera qu’attiser davantage les braises de la révolte et de l’humiliation avilissante des Noirs pour qui la dignité est un vocable auquel ils n’ont tout simplement pas droit dans les pensées du président américain.

Toutefois, il est permis de percevoir, à mes yeux, un peu de lumière au bout du tunnel quand de jeunes américains blancs éprouvent un sentiment de culpabilité eu égard aux injustices racistes dont les afro-américains sont victimes de la part des policiers blancs. En bref, ces jeunes osent clamer leur désarroi eu égard au racisme systémique, un désarroi qui peut-être parviendra un jour aux oreilles d’un dirigeant américain pour le plus grand bien d’une saine convivialité entre les Noirs et les Blancs… « I have a dream », disait un certain Martin Luther King en 1963, il y 57 ans!…

Henri Marineau, Québec

 

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