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La Loi 40 au banc des accusés

Le moins qu’on puisse dire, c’est que la Loi 40 modifiant principalement la Loi sur l’instruction publique relativement à l’organisation et à la gouvernance scolaires suscite de nombreuses frustrations, notamment auprès des commissaires et des maires des municipalités.

Du côté des commissaires, comme si ce n’était pas assez d’avoir assisté illico à l’abolition de leur poste, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, leur demande de demeurer disponibles pour « faire de sa réforme une réussite » et les invite à « collaborer » avec les directeurs généraux des commissions scolaires qui ont pour tâche de piloter cette période de transition jusqu’au 15 juin.

En ce qui a trait aux municipalités, un amendement de dernière minute les force à donner des terrains gratuitement aux nouveaux centres de services scolaires, en échange de quoi elles pourront utiliser les gymnases des écoles et profiter des taxes municipales que générera un « éventuel » développement résidentiel autour de l’école.

Ce n’est pas la première fois que le gouvernement Legault précipite l’adoption de projets de loi, comme s’il se retrouvait continuellement dans une situation d’urgence. Et s’ajoute à cela bien souvent des ajouts ou des modifications qui ont l’heur de créer des frustrations auprès des personnes qui sont malheureusement souvent placées devant le fait accompli.

Une attitude pour le moins cavalière, voire méprisante, qui dénote une lacune évidente eu égard au nécessaire processus de consultation sérieusement entaché par une démarche qui place l’urgence continuellement comme une priorité absolue.

Henri Marineau, Québec

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