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Le procès bidon

Ainsi donc le président américain Donald J. Trump, dans l’affaire de l’Ukraine, ne s’est pas rendu coupable d’abus de pouvoir à 52 %, et n’a pas entravé le travail du Congrès à 53 %, soit l’ensemble des sénateurs républicains, sauf pour un chef d’accusation pour lequel Mitt Romney a voté contre le président.

Après le dépôt du rapport de l’enquête Mueller et à la fin d’interminables procédures, Donald Trump est donc acquitté. Et toute cette saga médiatique dans un scénario où les dés étaient pipés d’avance, les juges siégeant au procès du président étant majoritairement composés de sénateurs républicains.

Or, à mes yeux, la grande perdante de cette farce médiatique est la présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, Nancy Pelosi, qui, au départ, était manifestement contre la procédure de destitution du président mais qui a dû, sous les pressions, se ranger finalement du côté de l’aile gauche du parti démocrate.

Pour ce qui est de Donald Trump, la « chasse aux sorcières » est maintenant terminée. Il peut maintenant se lancer dans la course pour un second mandat, « blanchi » de toute accusation.

Je terminerai sur une question : comment doit-on appeler un procès où des témoins importants ne sont pas entendus, où des documents essentiels ne sont pas présentés et où, qui plus est, des juges déclarent d’avance que l’accusé est innocent ? Moi, j’appelle ça un procès bidon!

Henri Marineau, Québec

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