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Erreur ou laxisme?

Dans une décision rendue en septembre 2019 concernant le présumé meurtrier de Marylène Lévesque, Eustachio Gallese, la Commission des libérations conditionnelles du Canada, savait que son agente de libération conditionnelle proposait une stratégie à l’effet que monsieur puisse rencontrer des femmes, mais seulement afin de répondre à ses besoins sexuels. Du même souffle, la commission soulignait que cette stratégie de gestion du risque telle que comprise et présentée en audience constituait paradoxalement un facteur de risque important et inquiétant.

Or, connaissant d’une part les antécédents criminels du présumé meurtrier qui avait été reconnu coupable du meurtre au deuxième degré de sa conjointe en 2004 pour lequel il avait été condamné à perpétuité sans possibilité de libération conditionnelle avant 15 ans, et d’autre part le caractère à haut risque de la stratégie proposée par son agente de libération conditionnelle, n’aurait-il pas incombé aux commissaires d’opposer leur véto à cette stratégie? Alors, pourquoi ont-ils laissé aller le loup dans la bergerie sans réagir?

Erreur ou laxisme? Ou les deux? Quoi qu’il en soit, il m’apparaît évident que la Commission des libérations conditionnelles du Canada, dans cette affaire, n’a pas su jouer le rôle prioritaire qu’elle détient, à savoir de protéger la population. En conséquence, elle est imputable de ce meurtre crapuleux qui n’aurait jamais dû se produire…

 

Henri Marineau, Québec

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