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Un peu de retenue, madame Bombardier!

Dans son article publié dans Le Journal sous le titre Être à la mode, Denise Bombardier n’y va pas avec le dos de la cuillère sur la mode du tatouage. « Cette altération du corps de manière quasi irréversible a transformé des êtres en monstres, en personnages de mauvaises bandes dessinées, bref en personnes déshumanisées ».

J’ai toujours admiré le franc parler de Denise Bombardier. C’est surement, entre autres qualités, ce qui lui a permis, tout au cours de sa carrière, de se démarquer peu importe les médias ou les tribunes où elle a su exprimer franchement son opinion, sa sortie remarquée contre l’écrivain pédophile Gabriel Matzneff en 1990 sur le plateau de l’émission Apostrophe en faisant foi.

Toutefois, là où le bât blesse avec le plus d’acuité dans le texte de Mme Bombardier, c’est sur le choix des mots lorsqu’elle s’adresse aux personnes tatouées. L’utilisation des termes « monstres » et déshumanisés » outrepassent, à mes yeux, la limite entre les respect et l’irrespect, une limite que Denise Bombardier, à ce que je sache, s’est toujours imposée de ne pas franchir.

Enfin, en ce qui a trait à l’« angoisse [que] cela peut devenir chez ceux qui éprouvent un jour du regret de s’être ainsi mutilés », je dirais que ces personnes, au moment de faire le choix de se faire tatouer, étaient majeures et vaccinées et, qu’en ce sens, elles doivent en assumer les conséquences.

 

Henri Marineau, Québec

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