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La reconnaissance envers les enseignants, cette grande absente

Ce n’est pas d’hier que nous entendons fréquemment certains commentaires mettant l’accent sur la situation « privilégiée » des enseignantes et des enseignants choyés de pouvoir bénéficier de deux mois de vacances estivales, d’une semaine de relâche et de deux semaines de vacances durant la période des Fêtes.

Or, derrière ce scénario en apparence idéal, se cachent des heures et des heures de corrections et de préparations de cours qui se font souvent à l’école, notamment au primaire, où les enseignantes élaborent leur plan de cours en équipe. C’est sans compter les nombreuses réunions de l’équipe-école qui se tiennent après les heures régulières.

De plus, l’arrivée de plus en plus massive d’élèves en difficulté d’apprentissage et/ou de comportement alliée à la pénurie de spécialistes, et l’augmentation croissante du nombre d’élèves par groupe, ajoutent à la complexité de la tâche d’enseignant. Or, malgré ces embûches vécues au quotidien, la profession d’enseignant demeure mal perçue par une bonne partie de la population.

De toute évidence, force est de constater que la « vocation » d’enseignant souffre d’une carence ancrée dans les mœurs de la société québécoise eu égard à la reconnaissance à laquelle elle a pleinement droit… Et pourtant, n’est-ce pas aux enseignantes et aux enseignants qu’incombe l’énorme responsabilité de former les hommes et les femmes québécois de demain?

 

Henri Marineau, Québec

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