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Où s’en va la profession d’enseignant?

Viendrait-il à la tête d’un directeur général de Centre hospitalier d’engager un médecin non qualifié dans un contexte de pénurie de main d’œuvre dans un département spécifique? La réponse est non. Et pourtant, c’est actuellement le cas dans plusieurs commissions scolaires qui, aux prises avec des difficultés de recrutement, doivent de plus en plus souvent avoir recours à des professeurs non qualifiés pour enseigner à leurs élèves.

Tout cela dans un contexte où la Fédération des commissions scolaires, de son côté, est en pleine campagne de valorisation de la profession enseignante dans le but d’attirer de futurs candidats.

À mon avis, la transmission du savoir est aussi importante que la qualité des soins médicaux prodigués. À cet effet, il existe peut-être un moindre mal pour pallier la pénurie d’enseignants qualifiés. Le ministère de l’Éducation pourrait permettre aux étudiants à leur dernière année de baccalauréat en sciences de l’éducation d’agir, exceptionnellement, à titre d’enseignant dans la discipline de leur spécialité sous la responsabilité d’un enseignant qui serait rémunéré pour agir à titre de tuteur.

Autrement dit, je suis d’avis qu’il faut tout mettre en œuvre pour pallier ce manque d’enseignants le plus adéquatement possible, entre autres en persistant dans les efforts de valorisation de la profession, dans le but ultime d’offrir aux élèves québécois la qualité d’enseignement à laquelle ils ont droit!

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