Soutenez

Rémunération des hauts dirigeants d’universités

Avec un traitement annuel de 544 233 $, la rectrice de l’Université McGill, Suzanne Fortier, remporte le palmarès de la rémunération des hauts dirigeants des universités québécoises. À titre comparatif, le premier ministre du Québec, François Legault, est rémunéré au salaire de 196 193 $ en 2019, soit le tiers de celui de Suzanne Fortier. Valérie Plante, la mairesse de Montréal retire un salaire annuel de 188 623 $ pour une population de 1,873 million d’habitants, et le salaire du maire de Québec, Régis Labeaume se chiffre à 174 420 $ pour une population de 544 000 habitants.

Quant au recteur de l’Université de Montréal, Guy Breton, il gagne 450 882 $ annuellement, alors que sa consœur de l’Université Laval, Sophie D’Amours touche 340 215 $. Le recteur de l’Université de Sherbrooke, Pierre Cossette, touche quant à lui 322 439 $. Enfin, le principal et vice-chancelier de Bishop, Michael Goldbloom, une université qui ne compte que 2526 étudiants à temps plein, suit de près avec une rémunération annuelle de 315 044 $. De plus, M. Goldbloom a droit à une indemnité de départ de 292 841 $.

Un tel écart salarial entre les maires de Montréal et de Québec, et les hauts dirigeants des universités, compte tenu de l’ampleur des responsabilités qui incombent aux deux magistrats municipaux, témoignent, à mon avis, d’un déséquilibre injustifié, voire inadmissible, qui devrait faire l’objet d’une sérieuse discussion aux deux conseils municipaux respectifs.

 

Henri Marineau, Québec

 

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.