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Anglade et le dilemme de la loi 21

C’est sans surprise que la députée de Saint-Henri – Sainte-Anne, Dominique Anglade, a annoncé officiellement sa candidature à la chefferie du Parti libéral du Québec.

Or assaillie par les questions des journalistes eu égard à l’orientation qu’elle entend donner à la loi 21 sur la laïcité de l’État québécois, elle a répondu qu’un gouvernement libéral dirigé par Dominique Anglade ne renouvellerait pas la disposition de dérogation, communément appelée la clause nonobstant, pour la loi 21 sur la laïcité, une disposition qui doit être renouvelée aux cinq ans tel que stipulé dans la loi, et qui est enchâssée dans la Charte canadienne des droits et libertés.

Par ailleurs, lors du lancement de sa campagne, Mme Anglade a placé au sommet de ses priorités la nécessité pour le parti « de reconnecter avec les Québécois », mais aussi avec ses propres militants. Or je suis d’avis que les Québécois, en accordant majoritairement leur appui à la Coalition avenir Québec lors du dernier scrutin, ont du même coup plébiscité la loi 21 telle que votée à l’Assemblée nationale.

Dans ces circonstances, comment Dominique Anglade peut-elle concilier sa position sur la loi 21, qui ouvre la porte aux tribunaux sur une possible contestation de la loi, avec son intention de « reconnecter » le PLQ avec les Québécois? Tout un dilemme à résoudre!


Henri Marineau, Québec

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