Soutenez

François Paradis déborde de son mandat

L’un des mandats prioritaires du président de l’Assemblée nationale est de faire régner l’ordre au Salon bleu. Or, après que la demande de la députée libérale de Westmount-Saint-Louis, Jennifer Maccarone, elle-même mère de deux adolescents autistes, de tenir deux jours de consultations sur les services offerts aux personnes autistes, notamment lorsqu’elles atteignent l’âge de la majorité, eut été refusée par le premier ministre alléguant qu’« il y a beaucoup, actuellement, de travail qui n’avance pas dans les commissions parlementaires », le leader parlementaire de l’opposition officielle, Marc Tanguay, a littéralement bondi de son siège et dénoncé les « propos blessants » prononcés par M. Legault. Le président de l’Assemblée nationale, François Paradis, l’a alors interrompu pour le sommer de se rasseoir, ce que M. Tanguay a refusé de faire.

Depuis le début de son mandat, François Paradis semble souvent irrité par les nombreux appels au règlement de M. Jolin-Barrette et de M. Tanguay qui ont l’heur d’exacerber sa patience. De plus, et ce n’est pas banal, le président a pris la fâcheuse habitude de balayer les appels au règlement avec des leçons sur le respect, une attitude qui agace plusieurs députés.

À mon sens, François Paradis déborde de son mandat lorsqu’il se met à palabrer sur la notion de respect, particulièrement lorsque son émotivité prend le dessus. À cet effet, je suis plutôt d’avis que le président doit demeurer stoïque au cours des débats, et appliquer comme il se doit le règlement dans le calme et la dignité que lui impose son statut protocolaire.

Henri Marineau, Québec

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.