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Le Bloc sous haute surveillance

En guise de rappel, lors du scrutin fédéral du 21 octobre, le Parti libéral du Canada (PLC) de Justin Trudeau a récolté 35 des 78 sièges au Québec et 34,2% des suffrages exprimés, et le Bloc québécois d’Yves-François Blanchet, 32 sièges et 32,5 % des suffrages. À toutes fins pratiques, le Bloc et le PLC sont à forces égales au point de départ de la 43e législature de la Chambre des communes du Canada.

Toutefois, force est d’admettre que la position de pouvoir du PLC joue en sa faveur d’autant plus que le premier ministre a déployé toute une brigade libérale spéciale au Québec en désignant pas moins de dix députés à des postes de ministres dont deux à des postes clefs, soit François-Philippe Champagne aux Affaires étrangères et Jean-Yves Duclos au Conseil du Trésor sans compter la nomination d’un lieutenant politique pour le Québec en la personne de Pablo Rodriguez qui devient de plus leader parlementaire. De toute évidence, Justin Trudeau a placé le Bloc sous haute surveillance.

En termes de conflits éventuels, je suis d’avis qu’il faudra surveiller les répercussions de la Loi 21 sur la laïcité de l’État québécois qui, aux yeux de Justin Trudeau, entre en conflit avec le multiculturalisme, pierre d’assise des convictions politiques du premier ministre. En revanche, le Bloc peut tirer avantage du nationalisme de la Coalition avenir Québec de François Legault pour y faire contrepoids.

En bref, on peut s’attendre à une guerre de tranchée entre le Bloc et le PLC sur certains dossiers chauds qui ne manqueront pas d’alimenter les chroniqueurs de la scène politique fédérale!

Henri Marineau, Québec

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