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La note de l’élève, un passage obligé

À mon point de vue, le projet de loi 40 du ministre de l’Éducation Jean-François Roberge sur la réforme de la gouvernance scolaire suscite un brassage de structures et des guerres de pouvoir oiseuses bien loin de la réussite scolaire qui servait de cheval de bataille au ministre lorsqu’il était dans l’opposition à titre de porte-parole de la Coalition Avenir Québec en matière d’Éducation.

L’un des éléments fondamentaux ayant trait à la réussite de l’élève se retrouve dans la note qu’il reçoit sur un travail scolaire. À ce sujet, Alfie Kohn, un éminent conférencier et auteur américain qui intervient dans les champs de l’éducation, de la psychologie et de la parentalité, invite à retarder le plus longtemps possible le moment où une note doit être mise sur les performances de l’élève.

À ce sujet, en pédagogie, il existe deux types d’évaluations, soit l’évaluation formative et l’évaluation sommative, la première évaluant l’élève pendant son processus d’apprentissage, la seconde en évaluant le résultat, soit la note finale.

Durant ma carrière d’enseignant, je me suis toujours attardé davantage à l’évaluation formative, conscient que l’élève devait cheminer un certain temps avant de maîtriser une notion quelconque et qu’il était utopique, voire anti-pédagogique, de lui attribuer une note sans une indispensable évaluation formative préalable. Vue dans cette perspective, l’évaluation sommative, soit la note finale, devenait un passage obligé, quoique indispensable pour connaître le degré d’atteinte de compréhension de l’élève.

Henri Marineau, Québec

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