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Où est Marguerite Blais?

Grâce au Programme de contribution financière, administré par la Régie de l’assurance maladie du Québec, il est possible d’ajuster le coût d’un loyer en CHSLD aux revenus du patient. Mais, dès qu’un couple marié possède plus de 2500 $ en liquidités, ou une maison de 40 000 $ et plus, il n’a plus droit au programme.

Gisèle Hébert visite régulièrement son mari, Flavio, qui vit dans un CHSLD public de la région de Montréal. Il a été admis au début de 2018 parce qu’il souffre de démence. Ses revenus sont insuffisants pour payer chaque mois les 1596 $ que lui coûte la chambre qu’il partage avec une autre personne.

De leur côté, pour le président du Conseil pour la protection des malades Paul Brunet et la Protectrice du citoyen Marie Rinfret, ces critères ne sont tout simplement plus acceptables en 2019 en raison de leur vétusté, les seuils qui déterminent si une personne peut avoir droit à une aide financière ou non datant de… 1983.

Quant à la ministre responsable des aînés, Marguerite Blais, elle a refusé de rencontrer les médias eu égard à une situation aussi catastrophique, cette même Marguerite Blais qui disait être revenue en politique pour s’occuper de ses « chers aînés »… En bien Mme Blais, il est plus que temps que vous passiez des belles paroles aux actes concrets, en actualisant l’équilibre entre les coûts d’une chambre dans un CHSLD et les seuils d’acceptabilité à l’aide financière… gelés depuis 36 ans!

Henri Marineau, Québec

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