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Denise Bombardier, la dérangeante

Rien de nouveau sous le soleil, Denise Bombardier n’a jamais eu la langue de bois. Cette fois-ci, dans le documentaire Denise au pays des francos, elle critique la francophonie en milieu minoritaire, arguant que mélanger le français et l’anglais, c’est ne parler aucune langue… Plutôt choquant pour les anglophones hors Québec qui font des efforts pour s’exprimer en français!

Invitée à l’émission Tout le monde en parle, Denise Bombardier en a ajouté une « couche » en avançant que « ce n’est pas parce qu’on parle une langue qu’on possède la culture de cette langue ». Était-ce vraiment nécessaire quand on s’adresse à des anglophones simplement désireux de parler français?

Et, comme si ce n’était pas suffisant, citant une discussion avec trois jeunes dans le documentaire lors d’un échange à Ottawa, la politologue Stéphanie Chouinard, qui a participé au documentaire, n’a pas manqué de souligner combien les propos de Denise Bombarder sont choquants et insultants pour des francophones en milieu minoritaire. À preuve cette remarque plutôt désobligeante : « Si elle croit que la langue qu’elle doit parler, c’est la langue dans laquelle elle m’a parlé, y a pas d’avenir pour elle en français, qu’elle parle tout de suite en anglais. » Des propos insultants, voire dénigrants, qui sont loin de créer un effet incitatif!

Enfin, je retiens le commentaire tout à fait pertinent de la chancelière de l’Université de Moncton, Louise Imbeault, : « Mme Bombardier ne fait pas la différence. Parler un français standard, un français correct, un français châtié est une chose. La survie des populations francophones hors Québec, c’en est une autre. »

Henri Marineau, Québec

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