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Le suicide, cancer de l’âme

Une personne toutes les 40 secondes dans le monde met fin à ses jours, selon un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Quoique la très grande majorité des suicides se produisent dans des pays à revenu faible et intermédiaire, les pays à revenu élevé ont le taux le plus élevé de suicide soit 11,5 pour 100 000 habitants.

Les méthodes de suicide les plus courantes sont la pendaison, l’auto-empoisonnement par les pesticides et les armes à feu. Globalement, un peu plus de la moitié des personnes qui se suicident ont moins de 45 ans. Chez les 15-24 ans, c’est même la deuxième cause de décès, après les traumatismes dus aux accidents de la route.

Devant des chiffres aussi alarmants, il m’apparaît pertinent, voire essentiel, que la société s’interroge sur les causes qui poussent tant de personnes à s’enlever la vie. Sans posséder aucune expertise scientifique sur le portrait-type du suicidaire, je suis d’avis que le manque de repères constitue un des facteurs dominants de ceux qui souffrent du cancer de l’âme et qui passent à l’acte dans un geste ultime de désespoir.

Mais que faire pour redonner espoir à tous ces désespérés? Le psychosociologue et écrivain français réputé, Jacques Salomé, nous met sur une voie : « Quand j’entends dire que la vie est difficile, je bondis chaque fois. C’est l’existence qui est parfois difficile, qui peut être chargée de difficultés mais la vie est un miracle permanent. Et c’est cela qu’il faudrait enseigner aux enfants et peut-être aux parents. »

Henri Marineau, Québec

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