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Pourquoi un Commissaire à la langue française?

La nomination de Simon Jolin-Barrette, l’homme de confiance du premier ministre François Legault, à titre de ministre responsable de la Langue française, augure, à mes yeux, d’une intention claire du gouvernement de resserrer les mesures relatives à l’application de la loi 101.

Or, conformément à une de ses promesses électorales, François Legault a l’intention de créer un poste de Commissaire à la langue française, un nouveau « chien de garde » relevant de l’Assemblée nationale lequel serait chargé, entre autres, de recevoir les plaintes du public et de formuler des recommandations au gouvernement sur les mesures à prendre pour préserver le statut du français comme langue commune au Québec.

À cet effet, je suis d’avis que la création d’un tel poste ne vient qu’ajouter inutilement à la lourdeur de l’appareil administratif gouvernemental compte tenu que le ministre responsable du dossier linguistique a toute la légitimité pour voir à l’application de la loi, notamment l’épineux dossier de l’affichage ou la francisation des immigrants, et pour rouvrir la loi 101 pour en élargir la portée.

En conséquence, je demeure convaincu que le tempérament fonceur de Simon Jolin-Barrette peut très bien se passer d’un « chien de garde » pour s’acquitter efficacement de la défense et de la promotion de la langue française au Québec.

Henri Marineau, Québec

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