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La montée du suprémacisme blanc aux États-Unis

Depuis l’élection de Donald Trump, la protestation de suprémacistes blancs, prônant une idéologie raciste d’exclusion des communautés considérées comme « non-blanches » aux États-Unis a le vent en poupe.

Le 3 août, à El Paso au Texas, ville à majorité hispanique près de la frontière mexicaine, un homme blanc de 21 ans a ouvert le feu avec un fusil d’assaut dans un centre commercial bondé, faisant 22 morts et 26 blessés avant de se rendre. Treize heures plus tard, à Dayton en Ohio, un homme blanc de 24 ans a abattu neuf personnes et fait 27 blessés, dont sa propre soeur, avant d’être tué par des policiers moins d’une minute après avoir ouvert le feu. Ces deux nouvelles tueries portent à 251 depuis le début de l’année le nombre de fusillades ayant fait au moins quatre victimes, morts et blessés confondus, selon un décompte de l’ONG Gun Violence Archive.

Du côté du président Trump, refusant catégoriquement toute responsabilité liée à son discours raciste contre les populations migrantes et les Noirs, il attribue plutôt ces fusillades à la violence des jeux vidéo et à la maladie mentale de tireurs fous. Et toute cette « sage analyse » dans un contexte où le président, dans sa dernière série de Tweets sur des élues démocrates « non-blanches » à qui il suggérait de « retourner dans leur pays d’origine »… Un comble quand on sait que sa propre épouse, Melania Trump, n’est même pas née aux États-Unis…

Henri Marineau, Québec

 

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