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Elle est où la sécurité?

Après les 2,9 millions de membres chez Desjardins qui ont vu leurs renseignements personnels littéralement pillés, c’est maintenant au tour de 6 millions de clients canadiens de Capital One de subir le même sort.

Le 30 juillet, Geneviève Asselin recevait, sur le plateau de l’émission 24/60, le ministre délégué à la Transformation numérique gouvernementale Éric Caire. À mon grand étonnement, j’ai appris que 80 % des données personnelles des contribuables Québécois seront transférées dans des entreprises privées, le gouvernement n’ayant pas les infrastructures nécessaires pour conserver ces informations.

Quand on en est rendu à confier notre « portefeuille » à des étrangers, alléguant qu’il sera davantage en sécurité qu’entre nos mains, il y a un sérieux problème de sécurité de la part de notre gouvernement.

À la suite de cette entrevue avec M. Caire, un expert en la matière est venu ajouter au cynisme en alléguant qu’il était très dispendieux de se procurer les infrastructures nécessaires à la conservation de ces données personnelles et que le gouvernement avait probablement opté pour la solution la moins onéreuse.

Dans notre monde super technologique, Desjardins et Capital One n’ont pas pu empêcher les fraudeurs d’accomplir leur larcin. Par ailleurs, notre gouvernement s’apprête à léguer nos renseignements personnels au privé… Devant un portrait aussi peu reluisant, on est en droit de se demander elle est où la sécurité?

 

Henri Marineau, Québec

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