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Le plaisir de l’un, c’est de voir l’autre se casser le cou 

À lire les commentaires mesquins de certains internautes sur les médias sociaux eu égard aux déboires financiers de Caroline Néron, on pourrait facilement en arriver à penser que, selon eux, « le plaisir de l’un, c’est de voir l’autre se casser le cou » (Attends-moi ti-gars, Félix Leclerc).

Et pourtant, Mme Néron a eu l’humilité d’admettre qu’elle ne possédait pas la « bosse » des affaires et qu’elle avait commis des erreurs stratégiques, un aveu qui en soi aurait dû créer un sentiment d’empathie à son égard, tout au moins une certaine retenue tout à fait légitime compte tenu des circonstances financières déplorables dans lesquelles se retrouve la femme d’affaires.

Les Québécois se montrent souvent bien cruels envers des concitoyens qui commettent des erreurs de parcours. J’ajouterais même qu’ils le sont aussi lorsqu’un Québécois réussit en affaires en s’évertuant à découvrir la petite « entourloupette » qui a permis à cet entrepreneur de réussir, comme s’il était impossible qu’un Québécois obtienne du succès en affaires tout en demeurant honnête.

En bref, je suis d’avis que nous devons laisser la chance au coureur, particulièrement lorsque nous ne faisons pas partie de la course et que nous ignorons complètement les embûches que l’entrepreneur doit surmonter tout au cours de son parcours professionnel.

 

Henri Marineau
Québec Qc

 

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