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Tribune libre: Enseigner la langue du sport

Pourquoi nos écoles ne se modernisent-elles -pas pour enseigner la langue du sport? 

On sait que la langue n’est pas figée dans le temps et qu’elle évolue constamment. Mais nos étudiants se font pénaliser par leurs professeurs sur de nouvelles règles de grammaire qui sont pourtant bien établies dans la société.

Voici un bon exemple, les phrases autrefois subordonnées sont devenues des phrases indépendantes. Sur la chaine TVA sport particulièrement, voici le genre de phrases qu’on entend constamment de la bouche de professionnels de la communication mais qui seraient interdites à nos élèves :

« Le défenseur qui s’avance en zone adverse. La rondelle qui est lancée vers le filet. Le gardien qui fait l’arrêt. L’arbitre qui signale l’arrêt du jeu. L’entraineur qui en profitera pour changer son alignement. »

Mis bout-à-bout, on comprend que c’est un peu ridicule. Dans la pratique, on va donner quelques phrases ordinaires et en insérer une avec un « qui » ici et là. Il semble que ça donne un certain cachet, que ça fait sportif d’en échapper une de temps à autres. Mais qu’est-ce que le « qui » apporte vraiment? De la couleur? Du style? En tout cas rien au niveau de la signification.

On n’est pas prêt du doctorat honoris causa décerné à René Lecavalier.

 

 

Jeannot Vachon 

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