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Tribune libre: Le syndrome de l’eau

OPINION. Loin de moi l’idée de banaliser en quoi que ce soit les tragiques événements auxquels sont confrontés les sinistrés des inondations qui ont cours actuellement au Québec. Toutefois, il m’apparaît que la couverture médiatique de certains médias, notamment de l’émission 24/60 diffusée sur RDI, prend des proportions qui outrepassent les limites du raisonnable.

À tel point que l’on a l’impression que la terre s’est arrêtée de tourner depuis le début de ces inondations et que rien d’autre d’important ne s’est passé sur notre planète depuis les 24 dernières heures. En effet, jour après jour, nous assistons à la scène déprimante de journalistes nous racontant l’évolution de la situation devant un paysage désolant où la montée des eaux est omniprésente.

Bien que conscient que ces événements constituent des circonstances exceptionnelles et qu’ils méritent en soi une couverture tout aussi exceptionnelle, je suis d’avis que les médias ont aussi pour rôle de nous informer sur l’actualité du jour, et non pas de nous parachuter un 24 heures en 60 secondes comme c’est le cas à l’émission 24/60 depuis plusieurs jours.

En bref, une couverture surmédiatis��e s’est infiltrée dans le « parc » de l’information et risque de contaminer certains téléspectateurs qui, comme moi, commencent à ressentir un syndrome de l’eau qui prend une place disproportionnelle dans le spectre d’information auquel nous avons droit.

Henri Marineau, Québec

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