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La face cachée du multiculturalisme

Le 8 octobre 1971, dans une déclaration devant la Chambre des communes, le premier ministre Pierre Trudeau établissait le multiculturalisme comme étant une politique gouvernementale officielle. Le multiculturalisme visait à préserver la liberté culturelle des individus et offrir une reconnaissance des contributions culturelles des divers groupes ethniques à la société canadienne.

Tribune libre (Photo TC Media – Archives)

Dans son discours à la Chambre des communes, le premier ministre Pierre Elliot Trudeau déclarait qu’aucune culture singulière ne pourrait définir le Canada et que le gouvernement acceptait « la prétention des autres communautés culturelles qu’elles aussi, sont des éléments essentiels au Canada. »

Et voilà, le « Canada terre d’accueil » était créé et devenait un dogme indéfectible qui orienterait dorénavant la politique d’immigration canadienne. À partir de la déclaration de cette politique, le Canada, y compris le Québec, ont mis de l’avant toute une série de mesures visant à reconnaître les droits et libertés des divers groupes ethniques venant s’établir au pays.

Si tant est qu’aujourd’hui le Québec, dans la foulée du multiculturalisme canadien, a érigé en étendard la diversité culturelle à tel point que la notion même de « peuple » se dilue progressivement dans la pluralité des cultures. Le peuple québécois s’est métamorphosé petit à petit en une entité vague et éthérée dont l’identité se noie dans la mer d’un pluralisme annihilant qui sape à la base toute tentative d’affirmation nationale… 

Henri Marineau

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