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Tribune libre: Une fausse bonne nouvelle

OPINION. À l’université, le nombre d’étudiants ayant un handicap, tel un déficit d’attention ou un trouble d’appren­tis­sage, a plus que doublé en cinq ans au Québec. L’augmentation est en grande partie attri­buable aux étudiants qui ont un déficit d’attention, dont le nombre a plus que quadruplé en cinq ans. Les « enfants Ritalin » ont réussi à gravir les échelons du cursus scolaire pour atteindre l’université, se réjouissent les intervenants spécialisés dans ces troubles comportementaux.

Or, il est un constat qui m’apparaît essentiel, l’utilisation du Ritalin n’a pas réussi à régler le problème initial, à savoir le déficit d’attention. Perçu de ce point de vue, l’accession de de ce type d’étudiants aux études universitaires, quoique bénéfique pour eux, représente, dans les faits, une fausse bonne nouvelle. En réalité, le Ritalin ne constitue qu’un sparadrap qui n’arrive pas à régulariser l’attention de ces étudiants.

En conséquence, il m’apparaît primordial que la recherche doive s’attaquer en amont, à savoir dès le primaire, pour tenter de découvrir un traitement qui réussit à contrer de façon définitive les effets négatifs du déficit d’attention chez les jeunes.

Henri Marineau, Québec

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