Soutenez

Tribune Libre : « 48 heures plus tard… »

OPINION. Il aura fallu 48 heures au président des États-Unis d’Amérique, Donald J. Trump, pour réagir aux événements tragiques qui se sont produits dans la petite municipalité de Charlottesville en Virginie. De la part d’un président qui n’hésite pas « à peser sur la gâchette » sur Twitter depuis le début de son mandat, il y a de quoi s’inquiéter sur les véritables sentiments qui l’animaient lors d’une brève allocution depuis la Maison-Blanche.

Tribune libre (Photo TC Media – Archives)

« Le racisme, c’est le mal… Ceux qui ont recours à la violence en son nom sont des criminels et des voyous, y compris le KKK, les néonazis et les suprémacistes blancs (…) qui sont à l’opposé de tout ce qui nous est cher en tant qu’Américains. » Des propos qui tranchaient nettement avec ses premières déclarations lorsqu’il avait refusé de condamner les groupuscules dont est issu le militant néofasciste qui a projeté sa voiture contre des manifestants antiracistes en Virginie.

Dans les faits, est-il utile de rappeler qu’une partie de la droite alternative, ou « Alt Right », a soutenu Donald Trump dans sa course à la Maison-Blanche et que celui-ci a plusieurs fois refusé de prendre clairement ses distances avec certains de ses groupes ou de ses leaders? À mon avis, la lenteur excessive qu’a mise Donald Trump pour réagir aux manifestations barbares de Charlottesville dénote une attitude contradictoire entre ses « belles paroles » et son penchant viscéral pour toute revendication de suprématie blanche aux États-Unis.

Henri Marineau, Québec

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.