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Requiem pour les devoirs

Un mouvement semble se créer dans la région de Québec relativement à l’abandon des travaux scolaires à la maison. Aux yeux de la directrice de l’école primaire Saint-Malo dans le quartier Saint-Sauveur à Québec, Suzanne St-Arnaud, « la recherche démontre qu’au primaire, les devoirs n’ont pas une incidence réelle sur la réussite scolaire ».

Tribune libre (Photo TC Media – Archives)

En réalité, ce n’est pas d’hier que le requiem pour les devoirs est amorcé, l’ayant moi-même vécu à l’époque où j’étais enseignant au secondaire, à savoir entre les années ’70 et le début des années 2000. À cette époque, nombreux étaient les parents qui alléguaient leur incapacité à venir en aide à leurs enfants compte tenu des changements apportés aux approches pédagogiques des diverses matières scolaires… Un argumentaire qui m’est apparu tout à fait fondé !

À partir de ce moment, j’ai adapté mon approche en ce sens en réalisant en classe ce qu’il était convenu d’appeler les devoirs à la maison tout en les substituant par des exercices de lecture et d’écriture, une démarche beaucoup plus profitable pour les élèves et plus contrôlable par les parents.

En bref, plutôt que de noircir mécaniquement des cahiers d’activités à la maison par rapport auxquels les parents sont complètement déphasés, force est de constater que ces activités pédagogiques rencontrent nettement davantage leurs objectifs d’apprentissage en présence de l’enseignant. 

Henri Marineau
Québec, Qc

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