Soutenez

Tribune libre: Futurs profs sur la sellette

OPINION. Le rapport d’une étude sur les lacunes des futurs enseignants concernant la maîtrise de la grammaire me laisse pantois. En effet, comment se fait-il qu’un éventuel candidat à l’enseignement du français ait besoin d’un nombre de reprises « illimité » au Test de certification en français écrit pour l’enseignement (TECFEE) pour arriver à obtenir son autorisation d’enseigner?

À prime abord, force est de constater que la grammaire française est pour le moins « capricieuse » et qu’elle mérite d’être traitée avec sérieux et méthodologie. Et, pour y arriver, encore faut-il que les maîtres appelés à l’enseigner aient la formation requise, un prérequis indispensable.

En second lieu, il m’apparaît aberrant que les futurs profs puissent bénéficier d’un nombre de reprises illimité, une pratique laxiste qui banalise de façon outrancière l’importance accordée au TECFEE. En termes clairs, le candidat est placé en situation où il finira par réussir…un jour, ce qui ne lui confère pas automatiquement les compétences pour enseigner le français.

En bref, la solution se retrouve en amont, à savoir dans les cours de français au secondaire et au cégep où la grammaire doit retrouver ses lettres de noblesse, à défaut de quoi le jargon grammatical utilisé dans les médias sociaux risque de reléguer aux oubliettes les phénomènes grammaticaux qui régissent notre belle langue française.

Henri Marineau, Québec

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.