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Tribune libre: La voix dans le désert

OPINION. Daphné Boudreault, 18 ans, fait maintenant partie de la longue liste de victimes de violence de la part de leur conjoint. Un scénario dramatique qui remet encore en question l’efficacité des forces policières en pareilles circonstances.

On aura beau invoquer de la part du porte-parole de la Régie de police Richelieu–Saint-Laurent que « les policiers vont faire ce qu’ils ont à faire en tout temps si une personne nous contacte et qu’on constate qu’elle a besoin d’assistance », certaines révélations troublantes, entre autres une rencontre entre Daphné et des policiers le jour même du drame où les agents ont dit « qu’ils ne pouvaient rien faire », ouvrent la voie à de sérieux doutes sur l’efficacité des forces policières.

Un autre élément fort révélateur émane du témoignage de Shanon Meilleur, la gérante du dépanneur où travaillait Daphné, qui reprend ses dernières paroles en quittant son emploi à midi le jour du drame : « Est-ce qu’il va falloir qu’il me tue pour que la police puisse agir? »

Une question d’où émerge un cri de désespoir illustrant clairement le sentiment de Daphné de se sentir comme la voix dans le désert dans le drame qu’elle vivait.

Henri Marineau, Québec

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