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Tribune libre: La loi de la police au banc des accusés

OPINION. Dans l’eau chaude depuis le cafouillage sur l’autoroute 13 lors de la tempête du 14 mars, le ministre de la Sécurité publique, Martin Coiteux, s’attaque au double emploi exercé par certains policiers de la SQ occupant un poste en position d’autorité.

C’est notamment le cas du capitaine de la SQ, Michel Lapointe, qui exerce aussi la fonction d’agent d’immeuble et qui, le soir de la tempête, quoique responsable des opérations sur l’autoroute 13 Sud, avait trouvé le temps de passer chez le notaire ce jour-là pendant ses heures de travail, pour mener à bien ses activités de courtier immobilier.

Deux éléments retiennent mon attention dans ce dossier. Le premier concerne Michel Lapointe qui, de toute évidence, a manqué carrément à ses devoirs en abandonnant son poste pour vaquer à ses fonctions de courtier. Le second vise le ministre Coiteux qui donne l’impression de tomber des nues eu égard à la loi sur la police qui stipule notamment que « tout policier qui occupe un autre emploi ou bénéficie d’un autre revenu provenant d’une entreprise doit, sans délai, en divulguer la nature à son directeur ».

De toute évidence, Martin Coiteux ignorait cet article de la loi et, de ce fait, il doit supporter les conséquences de cette « ignorance » pour le moins inadmissible. En ce qui a trait au capitaine Michel Lapointe, même s’il s’en tirera derrière le paravent de la loi, il a démontré une attitude irresponsable scandaleuse.

Enfin, vivement des modifications au sein de la loi sur la police qui devra être explicite sur l’exclusion du double emploi pour les officiers de la SQ!

 

Henri Marineau, Québec

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