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Tribune libre: Aux armes!…

OPINION. Il est bien reconnu que les garçons affectionnent particulièrement se chamailler dans les cours de récréation des garderies et des écoles primaires, le réflexe naturel des intervenants étant de mettre fin au combat, ce qui aurait plutôt pour conséquence de faire monter la tension et d’accentuer les risques de dérapages.

C’est du moins ce que soutient Daniel Paquette, spécialisé en petite enfance à l’Université de Montréal depuis une quinzaine d’années : « C’est pour préparer les enfants à la vie adulte. Les gars aiment la compétition. Ils apprennent des choses à travers ces jeux. Ça répond à un besoin. […] Ça vaut la peine de prendre ce risque pour le peu de fois où ça va dégénérer. » Toutefois, un bémol est essentiel, à savoir que ces jeux de bataille et de guerre doivent être encadrés.

Les tenants de ce cadre de référence allèguent qu’en devenant des « superhéros qui sauvent le monde », ces combats simulés permettent aux garçons de « relever des défis et de courir des risques mesurés et adaptés à leur âge ». En théorie, l’argumentaire apporte son lot d’avantages. Par ailleurs, il m’apparaît essentiel que l’alternance entre les « gagnants » et les « perdants » soit respecté, à défaut de quoi le symptôme du « looser » risque d’être étiqueté sur le visage du garçon placé continuellement en position de perdant…une conséquence négative qui contrecarre les avantages recherchés.

Henri Marineau, Québec

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