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3 août: Les nouvelles de Benoit Charette

Toyota était au courant dès 2003 d’au moins six cas d’accélération soudaine, dont certains furent vérifiés par ses propres techniciens et vendeurs, selon des documents judiciaires déposés lundi dans le cadre d’une poursuite contre le fabricant automobile japonais.

Les incidents ont été signalés à Toyota et sont tirés de milliers de pages de documents internes remis à la cour de district du comté d’Orange, en Californie.

Des centaines de poursuites ont été intentées contre l’entreprise nipponne, à la fois devant des tribunaux fédéraux et d’États, après qu’elle ait commencé à rappeler des millions de voitures. Des problèmes d’accélération ont frappé plusieurs modèles et la voiture hybride Prius a éprouvé des problèmes de freins.

Toyota a pointé du doigt les tapis et les pédales d’accélération trop collantes pour expliquer les accélérations involontaires. Certains plaignants ont aussi soutenu que le levier d’accélération des voitures était défectueux, mais Toyota a nié cette hypothèse.

L’une des poursuites cherchait à obtenir un statut de recours collectif pour les propriétaires de véhicules, affirmant que la valeur de leur voiture avait diminué. D’autres demandent des compensations pour les conducteurs tués ou blessés dans des accidents attribués à une accélération soudaine.

Dans un communiqué, l’entreprise a affirmé qu’elle avait hâte de se défendre contre les accusations.

«Toyota a identifié deux causes mécaniques de potentielles accélérations involontaires chez certains de ses véhicules et a effectué les changements nécessaires pour régler ces problèmes avec des solutions efficaces et durables», affirmait le communiqué, avant de rejeter la possibilité que les plaignants aient subi des pertes pécuniaires en raison des récents rappels.

Source : Associated Press

Geely officialise le rachat de Volvo

Geely annonce la finalisation du rachat de Volvo, la filiale suédoise de Ford, pour 1,8 milliard de dollars, concluant ainsi la plus importante reprise d’un constructeur automobile étranger par un chinois. Stefan Jacoby, ancien dirigeant de Volkswagen en Amérique du Nord, a été nommé PDG du constructeur suédois, et succède ainsi à Stephen Odell. Il prendra ses fonctions le 16 août. Volvo Cars conservera ses sièges sociaux et ses usines en Suède et en Belgique, alors que sa direction pourra agir de manière autonome dans le cadre de la stratégie définie par son conseil d’administration présidé par le président de Geely, Li Shufu.Auparavant, Geely s’était dit prêt à injecter jusqu’à 900 millions de dollars dans Volvo, en plus du prix de rachat de 1,8 milliard annoncé.

Le groupe chinois envisage d’utiliser Volvo pour produire des véhicules haut de gamme en Chine tout en conservant les activités du suédois en Europe pour fournir le marché international.

« Pour Geely, l’opération pourrait améliorer son image de marque et sa notoriété, ce qui pourrait accroître la confiance de ses clients dans sa croissance future », estime Wang Jing, analyste chez Phillip Securities.

Source : Reuters

L’Angleterre retire ses radars

À l’origine, l’idée des radars fixes nous vient d’Angleterre. Mais le pays précurseur a aujourd’hui décidé de faire machine arrière. La raison : une coupe dans les budgets alloués à la sécurité routière. Période de crise oblige, le nouveau gouvernement de coalition a ainsi amputé le budget en question de 37,7 millions de livres. Toute nouvelle pose de radars fixes est donc gelée.

Au niveau local, les mesures sont tout aussi drastiques, voire plus. Car à défaut de ne pas en installer de nouveau, certains comtés ont décidé de retirer des dizaines radars fixes. Leur coût d’entretien, de maintenance… étant jugée trop élevé. C’est déjà le cas dans l’Oxfordshire où des radars sont démontés, dans le Sommerset ou encore le Wiltshire. Et ce n’est vraisemblablement pas fini… 

Source : Yahoo.fr

Les temps sont durs pour Lamborghini

Le chiffre brut fait presque mal à entendre tant il est minuscule : Lamborghini, filière du groupe Volkswagen, a vendu 674 voitures en 6 mois sur la planète entière. Toutefois, quelques raisons d’espérer émergent dans le détail de ces chiffres. Depuis le mois de janvier, Lamborghini a écoulé 674 voitures sur l’ensemble du globe, ce qui représente une baisse de 18% par rapport à 2009 qui n’était déjà pas très brillante. Le Chiffre d’Affaires est moins affecté puisqu’il ne baisse que de 2,6% à 152,9 millions d’euros. 

Par chance pour Lamborghini, les ventes ont été soutenues par la marche Asie-Pacifique avec notamment une augmentation de 200% des ventes sur le marché chinois. De 28 ventes en 2009, Lamborghini est passé à 86 ventes sur le premier semestre 2010, ce qui fait du marché chinois le second plus important pour la firme de Sant’Agata.

Dans la plupart des marchés alentour (Australie, Singapour, Hong Kong, Taiwan), Lamborghini a vu ses ventes quasiment doubler, et au final, la région Asie Pacifique représente aujourd’hui 34% du total des ventes contre seulement 15,8% un an auparavant.

Stephan Winkelmann s’est réjoui de la politique de développement menée en Asie qui permet à la marque de survivre durant la crise qui affecte ses principaux marchés américains et européens. Avec l’arrivée de nouveaux modèles dès l’an prochain, il est persuadé d’un rebond des ventes tandis que l’investissement dans la fibre de carbone qui permettra d’alléger les autos donc de faire baisser leurs émissions CO2 devrait porter ses fruits dans le long terme. L’objectif est de faire baisses les émissions de ses modèles de 35% d’ici 2015.

Source : Agence France Presse

L’Australie intervient sévèrement contre les excès de vitesse

Pour tous ceux qui se plaignent de la rigidité de la loi et de l’abus de contraventions, sachez que nous ne sommes pas les seuls à vivre cette situation et que d’autres l’ont encore moins facile.

La semaine dernière, la police australienne a fait une démonstration de force pour illustrer par la pratique le renforcement des « lois anticonduite dangereuse » (« anti-hoon laws » en version originale) en passant à la presse hydraulique une Holden commodore. Son propriétaire de 22 ans habitant la ville de Hamilton avait été arrêté à deux reprises pour avoir effectué un burn-out sur la voie publique et une troisième fois pour un excès de vitesse.

Conformément à la loi en vigueur, l’objet du délit, la voiture, a donc été saisi, et comme elle ne présentait pas des standards de sécurité nécessaires à sa revente, elle a été détruite après qu’une brigade de pompiers volontaires ait pu tester leur matériel de désincarcération. C’est le début d’une longue série, puisque 40 autres voitures attendent de subir le même sort dans les mois à venir.

Mises en place il y a quatre ans, ces lois « anti-hoon » étaient déjà très sévères, puisque votre voiture pouvait déjà être immobilisée pendant deux jours après la première infraction constatée. Durant cette période, plus de 11 300 voitures ont ainsi été mises en fourrière, dont curieusement la moitié était des Holden. Mais cela n’était visiblement pas assez dissuasif, car la législation s’est récemment durcie encore un peu plus après qu’un terrible accident à Mill Park ait causé la mort de cinq personnes.

  • Première fois : le contrevenant voit sa voiture immobilisée pendant sept jours.
  • Deuxième fois : le véhicule est saisi jusqu’à trois mois, voire définitivement pour les motifs les plus dangereux.
  • Troisième fois : le propriétaire perd automatiquement sa voiture qui sera alors revendue ou détruite. Tout profit sera reversé à des associations venant en aide aux victimes d’accidents.

Par « conduite dangereuse », les autorités australiennes entendent par exemple course sur routes ouvertes, burn-out, drift, grands excès de vitesse ou dépassement risqué. On prend les choses au sérieux en Australie.

Source : Autonews

Jaguar montre ses dents

Depuis son rachat par Tata, Jaguar n’a pas perdu la santé. XK re-stylée,  XF inédite,  XJ transformée: la gamme a été entièrement remaniée. Et ce n’est qu’un début. D’après nos confrères du magazine Automotive News, le groupe indien déborde de projets pour sa griffe de luxe. Tata a en effet confirmé qu’il préparait une version familiale de la routière XF, modèle le plus vendu de la marque. Dans les cartons, on trouve également un roadster compact, qui viendrait se placer sous la XK et pourrait prendre l’appellation XE. En rajoutant cette sportive plus abordable à sa gamme, Jaguar escompte venir bousculer les Boxster, Z4 et TT.

Mais pour augmenter ses volumes de ventes, le constructeur anglo-indien va également se doter d’un nouveau modèle d’entrée de gamme. Cette rivale des Série 3, Classe C et A4 viendra ainsi remplacer la X-Type, disparue l’an passé après huit années d’insuccès. Pour éviter le même échec, elle abandonnera les lignes rétro au profit d’un style résolument moderne dans le style de la XF et de la XJ. Mais cette entreprise de diversification touchera également les motorisations : Jaguar se convertira peu à peu à l’hybride, comme l’a annoncé le concept XL-Limo Green.

Source Automotive News

Benoit Charette est copropriétaire et rédacteur en chef de l’Annuel de l’Automobile 2011.

 

 

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