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Metroid Dread enfin arrivé après 16 ans

Photo: Photo gracieuseté
Patrick Tremblay, le Bêta-testeur

Alors qu’il devait être annoncé au Electronic Entertainment Expo (E3) de 2005 et malgré un message y faisant référence en 2007 dans Metroid Prime: Corruption, voici enfin l’arrivée du dernier chapitre de l’événement SR388

Je dois avouer que j’ai eu peur, au départ, de Metroid Dread malgré ma grande excitation à l’idée de le jouer. Voyez-vous, le terme «metroidvania » est galvaudé par toutes sortes de compagnies de jeux vidéo. Malheureusement, Nintendo était tombé exactement dans ce panneau avec Metroid Fusion qui était un jeu beaucoup plus linéaire que n’importe quel autre jeu de la série, le rendant moins «metroidvania-esque».

Force est d’admettre que Nintendo a bien songé à la situation et a appris de ses erreurs! Metroid Dread est un pur metroidvania qui va vous faire tourner en rond par moment au point de vous perdre les premières fois. De plus, le jeu a été rendu beaucoup plus difficile! Je suis mort au moins six ou sept fois juste sur le premier mini-boss.

La difficulté accrue provient du fait que le jeu est extrêmement fluide à 60 images par seconde, combiné à des contrôles très nerveux et très précis et ce, dans toutes les directions, auxquels nous ajoutons de nouvelles techniques comme la glissade et les missiles guidés pendant que nous affrontons de nouvelles créatures et, surtout, que nous tentons d’échapper aux E.M.M.I qui nous traquent.

L’intelligence artificielle ici est très bien scriptée puisqu’autant les boss, les E.M.M.I. que les adversaires «normaux» auront la possibilité de vous surprendre par leurs déplacements, leurs attaques ou même en feintant une action.

Chaque zone possède son propre biome ainsi que ses propres habitants, sans oublier les arrière-plans très animés et stylés qui dérouleront derrière vous. Certains décors réagiront même au passage de Samus.

Les côtés négatifs du jeu

Les seuls gros points négatifs que j’ai pu trouver au jeu sont l’utilisation du grappin qui est très difficile à gérer. Ajoutez à cela le fait que la carte est tellement vaste et pleine qu’à un moment donné, elle regorge de marqueurs et devient très confuse et nous désorientera facilement.

En conclusion

Définitivement, ce jeu est un vrai délice pour les fans de la série ou pour ceux qui aiment les metroidvanias. Est-ce nécessaire d’avoir joué les autres jeux Metroid 2D avant de se lancer dans Metroid Dread? Non! Mais je le suggère fortement. Le jeu est tout simplement génial, rempli d’intensité, de défis et de créatures à zigouiller. Et pour ceux qui se demandent si le jeu est long, je vous rappelle que la plupart des jeux 2D de Metroid, vous deviez compléter le jeu en moins de trois heures pour avoir droit à la fin où Samus est sans combinaison. Pour ma part, j’ai terminé le jeu deux fois en mode normal (un mode difficile se déverrouille une fois le jeu complété) et ma partie la plus rapide s’est terminée en 9 heures, 25 minutes et 22 secondes.

Un énorme «MERCI» à Nintendo of Canada pour la copie du jeu!

Pour suivre Patrick: https://www.lebetatesteur.ca || http://www.facebook.com/lebetatesteur

 

 

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