Soutenez

Le logement un investissement et un droit

Photo: Métro Média

En ce jour de la date traditionnelle des déménagements au Québec, la pénurie de logements accessibles, propres, sécuritaires et adaptés aux besoins, aggrave une crise du logement de plus en plus insupportable. Depuis des années, la construction de logements «sociaux» ou «abordables» est suspendue ou nettement insuffisante. Les gouvernements fédéral et provincial se contentent de déclarations sans suite ou de budgets faméliques, consacrés à l’aide aux dépannages et non aux investissements de construction nécessaires et urgents.

Cette crise frappe en particulier les aînés, d’autant plus victimes que les propriétaires en profitent pour augmenter abusivement les loyers ou pour reprendre possession des logements et les proposer, une fois rénovés, à des montants prohibitifs.

Qu’on en juge! Il faudrait construire chaque année entre 6000 et 10 000 logements abordables, alors que le gouvernement de la CAQ en a inscrit 500 par an à son budget, en plus du rattrapage à opérer. L’AQDR considère le logement comme un droit de base pour les aînés et leurs familles, dans toutes les régions du Québec. Nous réclamons aussi une surveillance accrue et permanente des augmentations imposées par les propriétaires, grâce à un registre public des loyers et aux vérifications fiscales adéquates.

Depuis 42 ans, l’Association québécoise de défense des droits des personnes retraitées et préretraitées (AQDR) est présente dans la société québécoise pour défendre les droits des aînés et faire entendre leur voix. L’AQDR regroupe plus de 25 000 membres dans 41 sections et dans les 16 régions administratives du Québec.

Pierre Lynch, président de l’AQDR

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Toute l'actualité locale au même endroit.

En vous inscrivant à Mon Métro, vous manifestez votre engagement envers la presse locale. + Profitez d’une expérience numérique personnalisée en fonction de vos champs d’intérêt et du quartier où vous résidez. + Sélectionnez vos articles favoris pour une lecture en différé.