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Bombardier bat encore de l’aile

Le moins qu’on puisse dire, c’est que le mandat de cinq ans d’Alain Bellemare à la tête de Bombardier a coûté très cher à l’entreprise, à savoir une entente de départ qui pourrait lui rapporter jusqu’à 17,4M$, et toute cette somme dans un contexte qui a été marqué par un sauvetage gouvernemental estimé à 1,3G$, des milliers de licenciements, des résultats financiers décevants, d’innombrables ventes d’actifs et un cours boursier en chute libre.

Aujourd’hui, Bombardier revient encore à la charge au grand dam de plusieurs contribuables Québécois qui en ont marre de payer de leurs poches ces écarts de gestion inadmissibles après avoir annoncé le licenciement de 2500 employés dont 1500 au Québec. Le fleuron québécois, pour une énième fois, bat encore de l’aile.

Or, il semble bien que les ministres Girard et Fizgibbon semblent ouverts à une aide financière à Bombardier, moyennant des conditions très strictes «comme ç’a été le cas pour le Cirque du Soleil», argue le ministre des Finances Éric Girard.

Nonobstant le fait que Bombardier ait été touché très durement par les effets collatéraux de la pandémie, je suis d’avis qu’un contrôle très serré des dépenses, notamment les salaires astronomiques des dirigeants accompagnés de bonis scandaleux, soit écrit noir sur blanc dans leurs clauses contractuelles.

Le gouvernement Legault semble décidé de ne pas faire comme le précédent gouvernement libéral mais plutôt d’investir dans la compagnie mère et exiger des actions. Reste à espérer que le nouveau p-d.g., Éric Martel, saura tirer les leçons du passé et qu’enfin le fleuron québécois prendra enfin son envol!

Henri Marineau, Québec

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