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Moduler les indemnités de départ en fonction des résultats

Limogé par Bombardier en mars 2020, le PDG Alain Bellemare quitte la compagnie en empochant un pécule scandaleux de 17,4M$, et toutes ces largesses malgré un sauvetage gouvernemental, des milliers de licenciements, des résultats financiers décevants, d’innombrables ventes d’actifs, un cours boursier en chute libre et même une manifestation inédite contre sa rémunération.

En bref, M. Bellemare laisse en héritage une entreprise chancelante et amputée de plusieurs de ses fleurons qui ont fait sa réputation, complètement soumise à la signature du contrat de 10G$ pour la vente de sa division ferroviaire à Alstom, conditionnel à la conclusion de la transaction prévue pour l’an prochain.

À titre informatif, Alain Bellemare a touché des émoluments de 13,8M$ en 2018 et 10,8M$ en 2019. Les salaires des hauts dirigeants d’entreprises ont pris des proportions pharaoniques si bien qu’un coup de barre radical doit être donné par les conseils d’administration, notamment en modulant leurs indemnités de départ en fonction des résultats obtenus, à défaut de quoi la crédibilité, voire la réputation des entreprises risquent d’être entachées par un laxisme éhonté eu égard aux conditions salariales exorbitantes qu’elles entérinent avec leurs dirigeants!

Henri Marineau, Québec

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