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La présomption d’innocence

OPINION. Négligence criminelle ayant causé la mort, séquestration, avoir omis de fournir les choses essentielles à la vie et abandon d’enfant. Tels sont les chefs d’accusation qui pèsent contre le père de la fillette de Granby morte tragiquement au mois d’avril dernier.

Or, moyennant certaines conditions, notamment de demeurer à un endroit connu de l’appareil judiciaire, de respecter un couvre-feu, de se rapporter au corps policier une fois par semaine, d’une interdiction de consommer des boissons alcooliques ou des drogues, de ne pouvoir entrer en contact avec plusieurs personnes et témoins et de ne posséder aucune arme, l’accusé a pu retrouver sa liberté pendant la suite des procédures judiciaires en vertu de la primauté de la présomption d’innocence

Quoique conscient que la présomption d’innocence fait en sorte que tout accusé a droit à un procès juste et équitable, il me semble que, dans le cas présent, la lourdeur du fardeau des chefs d’accusation aurait pu jouer en faveur du maintien de la détention de l’accusé jusqu’à la tenue de son procès.

Une lueur au bout du tunnel, cette affaire aura tout au moins permis la création d’une commission spéciale chargée de se pencher sur l’ensemble du système de protection de la jeunesse au Québec…

 

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