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Et tant pis pour notre langue officielle!

Dieu sait comme il est ardu d’obtenir que la langue française conserve ses lettres de noblesse au Québec…Et pourtant, croyez-le ou non, des échanges se sont déroulés uniquement en anglais et sans traduction à la commission parlementaire sur les transports et l’environnement.

Le tout s’est déroulé lorsque les représentants de l’entreprise américaine de covoiturage Lyft étaient questionnés dans le cadre de l’étude du projet de loi 17 sur l’industrie du taxi. L’un des représentants unilingues de l’entreprise était accompagné d’un traducteur mais certains des députés, dont le ministre Bonnardel, ont choisi de l’ignorer, Gaétan Barrette alléguant quant à lui que « notre temps imparti est un petit peu, pas mal, plus court que le gouvernement […], comme on a un intérêt dans le temps, je vais aller en anglais pour permettre à mes collègues d’avoir le temps nécessaire pour vous poser des questions ».

Suite aux protestations du député du PQ, Joel Arseneau, qui a demandé que les réponses soient traduites en français, le président de la commission, Saul Polo, a précisé qu’il n’y a aucune règle ou loi qui interdit aux parlementaires de s’adresser [à la commission] dans la langue qu’ils souhaitent…Et tant pis pour notre langue officielle à l’intérieur même de notre auguste Assemblée nationale !

Henri Marineau, Québec

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