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Imputabilité mise à l’épreuve

On aura beau, et à raison, passer par toute la gamme des émotions eu égard à la mort de la fillette de 7 ans de Granby, tôt ou tard, la question de l’imputabilité relative à un drame aussi tragique sera soulevée par les autorités responsables.

À première vue, il m’apparaît que des failles importantes ont été détectées dans le traitement du dossier de la fillette, et cela dès son tout jeune âge. À cet égard, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) de l’Estrie, pour toutes sortes de raisons probablement justifiées, évoque, entre autres arguments, le manque de ressources humaines pour faire face aux très nombreux signalements auxquels elle est sans cesse confrontée.

Toutefois, on a appris que la grand-mère de la fillette a eu, pendant quelques années, la garde de sa petite-fille à la suite des appels à l’aide du père qui avait peine à en assumer la garde et des excès de violence répétitifs de sa conjointe envers sa fille qui est finalement retournée vivre chez son père, ce dernier évoquant qu’il avait changé…

Conséquemment, je suis d’avis que le directeur de la DPJ de l’Estrie, malgré les arguments évoqués pour sa défense, est imputable au premier chef de la mort de la fillette et qu’il doit maintenant en assumer les conséquences qui lui incombent en tant que premier répondant d’un organisme responsable de la protection de cette fillette.

Henri Marineau, Québec

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